
Phrase d'un gars à sa blonde lorsqu'il sort de la douche:
"hey beubé, est propre !"
@Isa_tess sur Twitter

J'ai un collègue de travail qui passe sa vie au bureau. Et là, je n'exagère pas. Il est là tout le temps. Toi, quand tu as le malheur de t'y rendre en-dehors de tes heures de travail, il te dit :
"T'es encore icitte, toé?"
Ou, si une journée tu finis plus tôt et que tu quittes cinq minutes à l'avance, t'es certain d'entendre :
"Ouais, tu pars de bonne heure!"
Bien oui, chose, avoue que t'es surpris de savoir que j'ai une vie en-dehors de l'ouvrage.
Simon, St-Georges de Beauce
Dans les salons mortuaires, combien de fois ai-je entendu des gens, s'approchant du défunt, s'exclamer:
"y'est tu ben arrangé" ou "est-tu donc ben arrangée"... (sic)
Normand Martel, St-Hubert, PQ
Se présenter de la façon suivante à quelqu'un ou au téléphone:
"Bonjour! Je suis monsieur Jean Charest., chef du Parti Libéral du Québec."
Parler de soi à la 3e personne comme Jean Charest, chef du Parti Libéral du Québec, à l'émission "Le Point" de Radio-Canada le jeudi 26 mars 1998
Un homme ne se présente jamais en s'affluant du titre de MONSIEUR. C'est
non seulement impoli, c'est super kétaine et grossier.
Histoires d'horreurs pour les porteurs de verres correcteurs... Nos verres qui se
font graisser par le doigt de quelqu'un qui dit "T'as un puck ici"...
Les pédants qui suivent des cours de diction et qui essaient de parler à l'européenne pour camoufler leur manque de vocabulaire. Cela donne à peu près ceci.
"Cela n'est vraiment pas craiyable comment que je parle ca s'améliore depuis que je suis des cours de diction t'a l'institut du perlé biens" (sic)
Guy Bruneau, Québec
Acheter un cadeau de faible valeur et dire :
"Ce n'est pas grand chose mais c'est de bon coeur."
Guy Lebleu de Montréal m'a envoyé ses doléances vis-à-vis le mauvais emploi du mot niveau:
"Je suis peiné de constater que vous avez oublié de parler de cette kétainerie langagière courante (et même maladive!) au Québec: le mot "niveau". N'avez-vous donc point remarqué que tout québécois - sauf moi, cela va de soi! - qui veut être pris au sérieux doit obligatoirement placer le mot au moins une fois dans son discours, au risque de passer pour simplet ou ignare?...
Je n'ai pas d'exemples hilarants et "vécus" à vous citer comme ça, tout de go. Mais, pensez-y un peu et prêtez l'oreille aux intervenants aux bulletins de nouvelles télévisés, et vous serez surpris.
Ainsi, un policier Québécois dira au journaliste: "Le suspect s'est enfui au niveau de la fenêtre", plutôt que "Le suspect s'est enfui par la fenêtre !"

Ces personnes qui tapotent les gens à chaque fois qu'ils ont quelque chose à leur dire. Cela m'horripile au plus haut point.
Faire machinalement répéter son interlocuteur à toute les phrases qu'il dit même si l'on a compris.
Pour un résident de Warwick : Être fier de dire que la poutine est originaire de sa ville. (RE BEURK !)
Utiliser le verbe "poser" pour dire prendre en photo, et "Kodak" pour appareil photo...
Ça fait très chic, sur une plage de la Floride :
"Roméo, sort le KODAK pis POSE moé devant les cocotiers..."

Quand tu vas à la caisse pour payer un compte et que la caissière te
demande:
"C'est pour payer au complet ?"
"Bien non je viens juste te montrer l'augmentation que j'ai eu depuis la dernière fois."

Quand tu vas faire le plein d'essence et que le pompiste te demande:
- On fait le plein ?
- Ben non! (sic) il me reste un peu de gaz dedans, je veux que tu me le siphonne"

Les grévistes ou les manifestants qui chantent
"So so so solidarité".
Dans la même catégorie, ajoutons les publicités de syndicats durant les
périodes de négociation, particulièrement dans la fonction publique. Ces
annonces ont toujours le même ton faussement offusqué:
- "Non, monsieur le
premier ministre!"
- "Un instant monsieur Charest!"
- "Ça suffit monsieur Harper!".
François Perreault
Se trouver un lien de parenté avec tous et chacun:
- Bonjour! je m'appelle Sylvie Tremblay.
- Ah! Moi c'est Louis Tremblay. On est tu parents?
C'est tellement un nom rare, Tremblay!

Insérer un «L» dans toutes les phrases contenant un «ça» :
Exemple : «Ça l'a l'air fou!»
Dire SONTAIENT plutôt que ÉTAIENT, VIENDU plutôt que VENU."icitte" pour "ici", "litte" pour "lit", etc.
Imaginez les belles phrases que ça fait:
"Deux gangs sont viendus icite hier. Ils sontaient une douzaine."

Dire "nous" ou "on" plutôt que "ils" lorsqu'on parle de son équipe favorite.
Exemple: "On a encore perdu ...sti!" en parlant d'une (autre) défaite des Canadiens...
Débuter la réponse à une question toujours de la même façon. L'exemple le plus classique est Jean Béliveau qui débutait toujours une réponse à la question d'un journaliste par le sempiternel :
"Eh bien ! Voici ... "
Dire, en parlant de sa bedaine de bière: "C'est tout du muscle!"
Crier "heille! c'est Céline!" à chaque fois qu'on voit cette dernière à la télé, ou qu'on entend ses chansons à la radio.
Demander à quelqu'un :
- Si on peut le tutoyer
- Si l'on a des liens de parenté quand on a le même
patronyme qu'un artiste kétaine.
- Si on a de la famille dans les Hell's Angels quand on est de Sorel.
Ces 2 derniers items font partie du quotidien d'un correspondant.
Dire :
Histoires d'horreurs pour les porteurs de verres correcteurs... Nos verres qui se
font graisser par le doigt de quelqu'un qui dit "T'as un puck ici"...
EN RÉGIONS:
Concernant les tics de langage: outre l'immonde "à ce moment ici" qui commence à faire des ravages ailleurs que la colline à Ottawa, il faut mentionner le... L apostrophe, qui trouve sa place partout. Encore pire que les années ou le "y'a rien là" était à son zénith. Alors ça nous donne: "Ça l'a pas de bon sens, Ça l'existe pas, Ça l'a pas d'allure" et ainsi de suite. Même les journalistes télé nous le sortent à tour de bras plusieurs fois par jour !
Hélène Paquet, Montréal
À force de travailler en anglais, certains francophones finissent par construire leurs phrases littéralement en anglais. Ainsi, à la fin d'un repas, j'entendis une serveuse me dire d'un ton jovial:
"PUIS-JE VOUS INTÉRESSER DANS UN DESSERT ?"
J'imagine bien la charmante dame sortant d'un gâteau.
Matthieu Roy-Décarie, Longueuil, PQ